Tête-à-tête avec… Tim Stützle | LNH.com
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STOCKHOLM – Tim Stützle a de grandes attentes pour les Sénateurs d’Ottawa et ses propres performances à sa quatrième saison dans la LNH.
L’attaquant de 21 ans va tenter de poursuivre sur sa lancée après avoir été le meilleur marqueur des Sénateurs l’an dernier avec des sommets personnels de 39 buts, 51 passes et 90 points – bon pour le 19e rang dans la LNH – en 78 parties. Les Sénateurs (39-35-8) ont terminé la saison avec 86 points, leur meilleure récolte depuis 2016-17, ce qui représentait une amélioration de 13 points par rapport à 2021-22. Mais ce ne fut pas suffisant pour participer aux séries éliminatoires, puisqu’ils ont terminé à six points des Panthers de la Floride, la dernière équipe repêchée dans l’Est.
La saison morte a été occupée à Ottawa, où on a ajouté les attaquants Vladimir Tarasenko (un an, 5 millions $) et Dominik Kubalik (échange, Red Wings de Detroit) ainsi que le gardien Joonas Korpisalo (cinq ans, 20 millions $). Soudainement, une qualification en séries semble être un objectif réaliste.
« Je le pense, oui, a dit Stützle. Quand je suis arrivé à Ottawa, au début, les séries, ça semblait être un objectif si lointain. Mais maintenant, on avance dans la bonne direction, et on le sent qu’on s’approche des séries chaque année. L’âge moyen de notre groupe en ce moment fait que nous pouvons être bons, et c’est le temps de le montrer à nos partisans et de leur redonner quelque chose. Ils attendent depuis longtemps. »
Stützle, qui a été repêché au troisième rang en 2020, a progressé à la même vitesse que les Sénateurs l’ont fait.
Le LNH.com s’est entretenu avec l’Allemand lors de la Tournée médiatique européenne des joueurs de la LNH.
Tu te prépares à amorcer ta quatrième saison dans la LNH. Est-ce que tu le réalises?
« Ç’a passé très vite, mais je peux dire que oui. J’ai vraiment hâte d’être de retour à Ottawa et de me mettre au travail. »
As-tu l’impression d’être maintenant un joueur établi dans la Ligue?
« Oui. Je pense que c’était le cas l’an dernier, mais aussi à la fin de ma deuxième année quand j’étais vraiment devenu meilleur. Maintenant, c’est une question de constance, d’être bon chaque année et d’aider l’équipe à gagner des matchs. »
Tu es passé d’une récolte de 58 points (22 buts, 36 passes) en 79 matchs en 2021-22 à 90 points (39 buts, 51 passes) en 78 rencontres l’an dernier. Comment expliquer cette amélioration?
« Je pense que j’ai beaucoup changé, et mes coéquipiers aussi. J’ai pu évoluer avec de très, très bons joueurs. Ce n’est pas que les joueurs avec qui j’étais dans le passé n’étaient pas bons, c’est qu’en tant que groupe, nous avions beaucoup plus de profondeur, ce qui a aidé. J’ai aussi beaucoup changé de choses du point de vue personnel, comme ma manière de m’entraîner, et j’ai aussi changé [d’entraîneur personnel]. Je me sens beaucoup mieux depuis. J’ai hâte que ça recommence. »
Peux-tu donner un exemple de ce que tu as modifié dans tes entraînements?
« C’est avant tout une question de demeurer en santé, d’être plus rapide, plus vite, plus fort. Je ne lève pas de gros poids. C’est surtout des (exercices) sur une jambe et beaucoup de traitements. Je subis des traitements pendant une heure chaque jour afin que mon corps se sente bien et soit prêt pour une longue saison, en plus de faire beaucoup de conditionnement. Si je veux jouer de grosses minutes, ce sera vraiment important. Je pense que d’avoir des traitements réguliers d’une heure chaque jour et de travailler avec le même entraîneur (Adrian Konig de King360 Sports à Manheim en Allemagne), ça va être bénéfique pour moi. »
Tu as changé d’entraîneur?
« Je ne travaillais pas avec une personne précise. Je m’entraînais surtout à Manheim, avec l’équipe là-bas, mais maintenant, j’ai un (encadrement) plus personnel. C’est aussi une question de nutrition, de sommeil, de faire toutes les bonnes petites choses. »
Y a-t-il des éléments de ton jeu que tu veux encore améliorer?
« Je suis encore très jeune, donc je pense qu’il y a encore beaucoup d’éléments à améliorer dans l’ensemble. Je peux devenir meilleur dans toutes les facettes de mon jeu. C’est aussi une question de préparation. Je peux étudier l’adversaire pour les mises en jeu et les gardiens. Si je fais ce genre de choses, ça va m’aider à être meilleur. Et je dois aussi revoir mes présences. Ça m’a également beaucoup aidé. Je dois trouver un moyen de produire davantage en attaque, de créer plus de chances et de jouer mieux défensivement. »
Est-ce que tu t’es donné des objectifs en termes de points?
« Non. Ce qui compte pour moi, c’est de gagner des matchs et jouer du hockey de gagnants. C’est la culture que nous sommes en train de mettre en place à Ottawa. Même si tu es un joueur de talent, tu dois être en mesure de fermer le jeu et de prendre la bonne décision au bon moment. Si tu mènes par un but et qu’il y a trois minutes à faire, ce n’est peut-être pas le temps de tenter de déjouer un gars à la ligne bleue. Dégage le disque, va changer, et peut-être que tu pourras marquer dans un but désert, ou du moins attendre qu’il y ait une réelle chance. »
Avant le début de la dernière saison, tu as signé un nouveau contrat de huit ans d’une valeur annuelle de 8,35 millions $ qui s’amorce cette année. Est-ce que tu ressens de la pression maintenant que tu as un tel contrat en poche?
« Comme j’ai signé le contrat alors qu’il restait un an à faire à mon ancien, il y avait déjà de la pression l’an dernier. J’aime jouer quand il y a de la pression. Je pense que c’est ce qui me permet d’aller chercher le meilleur de moi-même, et je me mets beaucoup de pression sur les épaules. Ça ne change rien si je suis payé 1 million $, 9, 10 ou 11 millions $. Il y a toujours de la pression, et tu essaies tout simplement d’aider l’équipe en jouant du mieux possible. »
En Tarasenko, les Sénateurs mettent la main sur un joueur qui a marqué 30 buts lors de six saisons en carrière et qui a gagné la Coupe Stanley avec les Blues de St. Louis en 2019. Quel sera son impact avec les Sénateurs?
« C’est immense. C’est vraiment une bonne chose d’avoir pu acquérir un joueur comme lui. Il veut être ici, et c’est ce qui est le plus important pour les gars. Nous voulons des joueurs qui veulent être avec nous. S’ils ne le veulent pas, c’est correct, parce que de toute façon, nous ne voulons que des gars qui sont prêts à tout donner pour l’équipe. C’était la même chose avec Giroux (contrat de trois ans en juillet 2022). Il a vu ce que nous avons, et après sa première saison avec nous, il nous a dit qu’il avait éprouvé énormément de plaisir. Tarasenko est un si bon joueur. Il a gagné, et je pense que c’est ce qui compte le plus. Il sait comment gagner des matchs. Il sait comment gagner une Coupe Stanley. »
Qu’as-tu appris de Giroux l’an dernier?
« Lorsqu’il est arrivé dans le vestiaire, il nous a fait comprendre immédiatement que peu importe le sujet, on pouvait aller lui parler. Il m’a vraiment aidé pour que je devienne meilleur et plus constant chaque jour. Nous avons créé une bonne chimie ensemble et c’est un très bon gars à avoir avec nous. Toutes les équipes voudraient l’avoir. Ça démontre bien à quel point c’est un bon gars et à quel point il est encore un excellent joueur. J’espère qu’il sera avec nous pour plus longtemps que la durée de son contrat. »
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