MLB: un lanceur envoie promener les partisans des Yankees et les médias s’enflamment

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Malgré une fiche supérieure à ,500, les Yankees de New York occupent la cave de leur section et c’est loin de passer inaperçu aux yeux de l’omniprésente presse locale, qui semble avoir identifié le bouc émissaire symbolisant les ennuis de l’équipe.

Avec un dossier de 50-47, les Bombardiers du Bronx accusent un retard de neuf parties et demie sur le sommet de l’Est de la Ligue américaine de baseball, détenu par les Orioles de Baltimore. À la suite d’un revers de 7 à 3 aux mains des Angels de Los Angeles, mercredi, ils sont rentrés à la maison avec seulement un gain en six matchs lors de leur dernier périple.

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Et dans cette rencontre, certains amateurs du club ont ressenti une désagréable impression de déjà-vu en voyant la réaction de l’inefficace et grassement payé Carlos Rodon. Le lanceur a été malmené, accordant six points en moins de cinq manches, et sa sortie du terrain a été un peu cavalière. Percevant bien les huées de partisans des Yankees ayant voyagé en Californie, il les a salués avec sarcasme en leur envoyant un baiser.

Sur sa page d’accueil de la section des sports, jeudi matin, le quotidien New York Post a été incisif à l’égard de celui qui présente un dossier de 0-3 et une moyenne de points mérités de 7,36 cette saison: il a illustré la scène peu édifiante en l’accompagnant du titre «Kiss A$$». Le tout visait à rappeler le contrat de six ans et de 162 millions $ signé par l’artilleur pendant la saison morte, tout en évoquant un épisode similaire survenu le 18 juillet 1995. Ce soir-là, Jack McDowell avait été conspué par la foule du Yankee Stadium et il avait donné la réplique à l’aide d’un doigt d’honneur, s’attirant les foudres des chroniqueurs.

Il faudra mieux faire

Dans son texte, le journaliste du Post Mike Vaccaro rappelle cependant que Rodon a cinq autres années pour se ressaisir et qu’il n’a pas nécessairement à imiter McDowell, un homme ayant connu deux campagnes de 20 victoires ou plus dans les grandes ligues.

«Mais Rodon doit mieux lancer. Les Yankees doivent mieux jouer. Cette défaite […] a ajouté un chapitre vide de sens à une saison qui s’éteint de plus en plus. Le baiser fut seulement la cerise sur un gâteau au goût franchement mauvais», a qualifié l’expert baseball.

Quant au lanceur concerné, il s’est défendu en ces termes: «Un partisan était fâché, […] comme ça devrait l’être, a-t-il dit. Ils m’ont brisé les dents, ce n’était pas bon.»

La formation new-yorkaise retrouvera son domicile, pour le meilleur ou pour le pire, lorsqu’elle recevra les Royals de Kansas City, vendredi.



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