Lohrei a l’intention de forcer la main des Bruins

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BOSTON – Mason Lohrei savait à peine marcher que son père lui a immédiatement enfilé des patins. Dans la maison.

Afin de l’empêcher d’érafler le plancher, son père David a émoussé les lames des patins avec du ruban adhésif. L’ancien entraîneur de hockey professionnel voulait éviter des dommages, tant à son fils qu’aux meubles.

Mais Lohrei n’est plus le petit garçon qui titubait en patins dans sa maison, lui qui mesure maintenant 6 pieds 4 pouces et pèse 195 lbs. Ses patins, qui sont plus grands de quelques pointures, lui ont permis d’être sélectionné en deuxième ronde (58e au total) du repêchage 2020, et il vise maintenant un poste à temps plein à la ligne bleue des Bruins de Boston.

« Je me sens très confiant », a affirmé Lohrei quant à ses chances de percer la formation de la LNH cette saison. « On verra bien, et j’accepterai la décision. Mais je suis confiant. J’ai toujours cru, depuis que j’avais 6 ans, que j’allais jouer dans la LNH. Alors c’est pas mal « cool » de m’approcher de cet objectif et d’être ici maintenant, avec une occasion en septembre de réaliser ce rêve. »

Il reste encore de la place à amélioration dans le jeu de Lohrei, qui a passé les deux dernières saisons à l’Université Ohio State, en partie parce qu’il ne joue à sa position que depuis six ans, lui qui a fait la transition d’attaquant à défenseur à l’âge de 16 ans.

C’est ce qui fait de lui un espoir si intrigant.

« Il est parti de loin quand on considère le fait qu’il avait joué comme attaquant pendant presque toute sa vie », a lancé Steve Rohlik, entraîneur d’Ohio State. « Je crois qu’il ne fait que commencer à réaliser son potentiel. Il est si talentueux.

« C’est un gros plus pour Boston de le voir se développer de cette façon, de comprendre quand il doit se joindre à l’attaque ou quand il doit rester derrière, quand il doit effectuer le jeu simple. Il commence à apprendre tout ça.

« Mais il le veut tellement. Il pense au hockey au déjeuner, au dîner et en dormant. »

Lohrei a fait une apparition brève avec Providence dans la Ligue américaine de hockey à la fin de la saison dernière, obtenant une passe en cinq parties, après avoir terminé sa saison de deuxième année chez les Buckeyes avec 32 points (quatre buts, 28 passes) en 40 rencontres.

« Tu remarques immédiatement son gabarit et sa mobilité », a analysé Adam McQuaid, coordonnateur du développement des joueurs chez les Bruins. « Il a de beaux instincts offensifs, mais je pense que son jeu défensif s’est grandement amélioré. Quand il simplifie son jeu, il peut être très efficace. Quand il a l’occasion d’aller en attaque, il peut effectuer des jeux.

« Je serais très surpris s’il ne se pousse pas pour obtenir une place au camp d’entraînement. Nous espérons qu’il le fera. »

Comme tous les jeunes joueurs, Lohrei a encore des leçons à apprendre. Bien que le directeur général Don Sweeney ait fait éloges du gabarit et du calme avec la rondelle de Lohrei, il reste encore de la place à amélioration dans son jeu dans l’ensemble. Il doit surtout apprendre qu’il ne doit pas frapper un coup de circuit chaque fois qu’il saute sur la glace.

Mais ce serait un véritable coup de circuit s’il parvenait à se tailler une place chez les Bruins cette saison. Peu importe s’il atteint la LNH maintenant ou plus tard, Lohrei se concentre sur ce qu’il pourra faire pour améliorer son jeu, pour se préparer pour l’avenir et pour faire en sorte que l’avenir devienne le présent.

« Je me concentre sur mes objectifs, a dit Lohrei. Je crois que je me sous-estimerais si je me disais que je dois tout d’abord aller à Providence pour me développer. Je vais viser la lune, j’ai confiance en moi et je vais voir comment tout va se passer. Je pense que je peux même faire le saut. J’espère pouvoir le prouver. »

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