les destins des vice-champions du monde 2013 suisses
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La Suisse a gagné la médaille d’argent aux Mondiaux 2013 de Stockholm, battue en finale par la Suède 5-1.Image: KEYSTONE
Chapelier, vendeur de slips ou brasseur: certains membres de l’équipe argentée à Stockholm exercent des activités bien loin des patinoires. Petit tour des parcours des «silver boys» après leur exploit.
21.05.2023, 07:5921.05.2023, 13:58
Marcel Kuchta / ch media
Dans la capitale suédoise, les Suisses – coachés par Sean Simpson – avaient réalisé une véritable épopée jusqu’en finale, perdue 5-1 contre la Suède. Un exploit que le sport suisse attendait depuis très longtemps. Voici ce que sont devenus les héros médaillés d’argent👇
Andres Ambühl (39 ans)
Le feu permanent
Incroyable mais vrai: même à 39 ans, le Davosien reste un élément incontournable de l’équipe nationale et participe à ses 18e (!) Mondiaux à Riga. L’année dernière, «Büeli» a succédé à l’Allemand Udo Kiessling en tant que joueur le plus capé des championnats du monde et il continuera à faire grimper cette marque. Ambühl a manqué la deuxième médaille d’argent suisse à Copenhague en 2018, où il a dû renoncer pour cause de blessure. Depuis la semaine dernière, il est également le recordman de sélections avec la Nati. Et c’est loin d’être fini: le contrat d’Ambühl avec le HC Davos court encore sur deux ans.
image: KEYSTONE
Reto Berra (36)
Toujours entre les poteaux
Grâce à ses excellentes performances aux championnats du monde de Stockholm, Reto Berra s’est ouvert les portes de la NHL. Il a réalisé sa meilleure performance en demi-finale contre les États-Unis, lorsque la Suisse s’est qualifiée pour la finale en gagnant 3-0. Il a disputé au total 115 matchs internationaux ainsi que 9 Mondiaux et fait partie du cercle restreint des «doubles argentés» suisses de 2013 et 2018. Avec les Calgary Flames, l’Avalanche du Colorado, les Anaheim Ducks et les Florida Panthers, Berra a disputé 76 matchs dans la meilleure ligue du monde entre 2013 et 2018. En 2018, il est revenu en Suisse, à Fribourg-Gottéron, où il a encore un contrat jusqu’à la fin de la saison 23/24. Cette année, Reto Berra n’a pas pu être convoqué pour les Mondiaux: il a manqué une grande partie de la saison en raison d’une blessure.
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Matthias Bieber (37)
L’agent de joueurs
En 2020, l’attaquant a mis fin à sa carrière de joueur au CP Berne. Pendant plusieurs années, Bieber a été l’un des piliers absolus des rangs de Kloten avant et après les championnats du monde de Stockholm. Mais ce n’est qu’après son passage à Berne en 2018 qu’il a enfin pu fêter son premier (et unique) titre de champion. Le joueur aux 82 sélections nationales et quatre participations aux championnats du monde travaille aujourd’hui comme agent de joueurs dans l’agence de son propre ex-agent, Georges Müller, avec lequel il est également engagé dans le secteur des voyages.
image: EPA
Severin Blindenbacher (40)
L’aide aux retraités du sport
Pour l’international aux 158 sélections, Stockholm était le dernier de ses huit tournois mondiaux. Déjà durant sa carrière de joueur aux ZSC Lions, avec lesquels il a fêté trois titres de champion, le défenseur s’est toujours intéressé aux affaires en dehors de la glace. Après sa carrière, il a notamment fondé avec l’ancien footballeur professionnel Benjamin Huggel «Athletes Network», une boîte qui vise à faciliter la transition des sportifs professionnels retraités vers la vie professionnelle «normale».
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Eric Blum (36)
Créateur de mode
A Stockholm, il a remporté une médaille d’argent dès sa toute première participation aux championnats du monde (il en a disputé quatre au total). Sa carrière s’est terminée le 14 février 2021, après avoir reçu une charge brutale à la tête de la part de Fabrice Herzog, alors à Davos. Aujourd’hui encore, l’international aux 89 capes ne s’est pas complètement remis des conséquences de cette commotion et ne jouera plus jamais au hockey sur glace. Blum a même entamé une procédure judiciaire contre Herzog. Toujours est-il qu’en dehors de la glace, le puissant défenseur a trouvé son bonheur dans le business de la mode: Blum, qui a des racines japonaises, gère à Zurich sa propre boutique appelée «Onkai Heiwa», dans laquelle il conçoit des chapeaux.
image: KEYSTONE
Simon Bodenmann (35)
Un contrat surprise
Le hockeyeur aux 73 sélections nationales et trois participations aux championnats du monde est toujours actif et a récemment prolongé son contrat avec les ZSC Lions, alors que la séparation était déjà prévue. Grâce à ses excellentes performances, il a finalement fait changer d’avis le directeur sportif zurichois, Sven Leuenberger. Bodenmann a remporté deux titres de champion avec le CP Berne, après avoir échoué pendant des années avec son club de base, Kloten.
image: AP CP
Luca Cunti (33)
Le conte de fées du talent inconnu
Les championnats du monde de Stockholm ont été le point culminant d’une ascension fabuleuse pour cet attaquant incroyablement talentueux. Deux ans plus tôt, ce génie méconnu végétait encore en LNB chez les GCK Lions, avant que l’entraîneur des ZSC Lions de l’époque, Bob Hartley, ne découvre le potentiel de cet artiste sensible. Malgré cela, Cunti n’a disputé que 43 matches internationaux et n’a participé qu’à une seule édition des Mondiaux après Stockholm. Il est toujours actif et s’est récemment retrouvé en finale des play-offs avec le HC Bienne, où il a manqué de peu de remporter son troisième titre de champion.
image: KEYSTONE
Raphael Diaz (37)
Le leader
Le défenseur offensif a joué en 2013 en NHL pour les Canadiens de Montréal et, après l’élimination de son équipe en play-offs, n’a rejoint l’équipe suisse à Stockholm que dans la phase finale du tournoi. L’international aux 134 sélections et aux huit championnats du monde fait également partie du cercle des «double argentés» et est retourné en 2016 dans son club de base, l’EV Zoug, après avoir passé quelques années en NHL. Après une période de cinq ans couronnée par le titre de champion tant attendu, Diaz a signé en 2021 un contrat de quatre saisons avec Fribourg-Gottéron. Sur les bords de la Sarine, il fait toujours partie, à 37 ans, des leaders de l’équipe.
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Philippe Furrer (37)
Immobilier, sous-vêtements et expert TV
Le défenseur trapu a disputé à Stockholm son cinquième et avant-dernier tournoi mondial. L’international aux 101 sélections n’a été convoqué que quatre ans plus tard pour ses sixièmes Mondiaux. Furrer a pris sa retraite en tant que joueur de Fribourg-Gottéron à l’été 2022. Son CV compte trois titres de champion suisse (tous avec Berne). Entre-temps, Philipp Furrer est devenu associé d’une société immobilière et s’est lancé, avec son frère Thomas, dans le business des slips. Il commente aussi les matchs de l’équipe nationale suisse sur SRF en tant qu’expert.
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Ryan Gardner (45)
Un shérif dans le hockey sur glace suisse
Le grand Canado-Suisse (198 cm/100 kg) faisait partie des plus âgés de l’équipe suisse à Stockholm et a souvent été important dans la bataille grâce à son expérience. En 2017, le hockeyeur aux 59 sélections nationales (2 participations aux championnats du monde) et quadruple champion suisse (avec Lugano, Zurich et Berne) a mis un terme à sa carrière, mais il occupe un poste influent dans le monde du hockey sur glace: Ryan Gardner est désormais «Player Safety Officer» à la Fédération suisse. Autrement dit, il est le garant des règles sur la glace et peut punir les joueurs qui mettent en danger l’intégrité physique des adversaires.
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Martin Gerber (48)
Modèle et mentor pour les jeunes
Le gardien de but était, à 38 ans, l’élément le plus âgé de la troupe. Il s’agissait de sa neuvième et dernière participation à des Mondiaux. L’Emmentalois est revenu en Suisse à l’été 2013, après une tournée mondiale de douze ans couronnée de succès (entre autres vainqueur de la Coupe Stanley avec Carolina, champion de Suède avec Färjestad), au HC Kloten, avec lequel il a encore disputé quatre saisons avant de prendre sa retraite en 2017 à l’âge de 42 ans. L’international aux 143 sélections vit désormais de nouveau dans sa région natale de Langnau et est engagé par les SCL Tigers comme entraîneur principal de la relève.
image: KEYSTONE
Robin Grossmann (35)
Un titre manqué de peu ce printemps
L’Argovien a fêté ses débuts dans des championnats du monde à Stockholm, où il est donc reparti avec une médaille d’argent. Mais il n’a joué qu’un rôle secondaire dans le succès des Suisses. Formé au HC Kloten, Robin Grossmann est devenu défenseur national au HC Davos sous Arno Del Curto, a ensuite participé à trois autres championnats du monde et a disputé 100 matchs internationaux au total. Via Zoug et Lausanne, Grossmann a entre-temps atterri au HC Bienne et a ainsi manqué de peu ce printemps un troisième titre de champion (auparavant deux fois avec Davos).
image: KEYSTONE
Dennis Hollenstein (33)
La quête du Graal
Après avoir remporté la médaille d’argent, l’international aux 125 sélections et aux six championnats du monde a effectué une «année romande» à Genève-Servette, avant de revenir dans son club de toujours, Kloten. Après la relégation des Aviateurs en 2018, l’attaquant a rejoint le grand rival cantonal, les ZSC Lions, où il joue toujours et où il a un contrat jusqu’en 2025. Ce qui manque encore à son palmarès? Un titre de champion.
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Roman Josi (32)
L’homme aux 100 millions de dollars
Roman Josi a réussi à Stockholm ce qu’aucun hockeyeur suisse n’avait jamais réussi auparavant: il a été désigné MVP (meilleur joueur) de ces Mondiaux 2013. Ce tournoi a été pour ainsi dire la «coming-out party» du défenseur de classe mondiale, qui a signé l’été suivant un contrat de sept ans doté de plus de 49 millions de dollars avec les Nashville Predators.
On le sait maintenant: ce contrat a été une aubaine pour Nashville, car Josi est devenu l’un des meilleurs défenseurs du monde et, vers la fin du contrat, il était massivement sous-payé au vu de ses performances et par rapport aux autres joueurs. Entre-temps, le Bernois fait partie depuis longtemps des joueurs les mieux payés de NHL. Jusqu’à fin 2028, les Predators verseront à leur capitaine plus de 9 millions de dollars par an. A la fin de sa carrière, il aura gagné bien plus de 100 millions de dollars. Roman Josi fait aussi partie du club des «doubles argentés». Cette année, il manque les championnats du monde parce qu’il ne s’est pas encore complètement remis d’une commotion cérébrale.
image: KEYSTONE
Thibaut Monnet (41)
Un arrêt brusque
Il n’a disputé qu’un seul match lors de son septième et dernier tournoi mondial à Stockholm et a passé la majeure partie de ces Mondiaux 2013 en tant que surnuméraire dans les tribunes. Après avoir remporté l’argent, l’international aux 149 sélections et double champion de Suisse avec les ZSC Lions a entamé la longue dernière ligne droite de sa carrière et a continué à tourner pendant des années à travers la Suisse du hockey sur glace. Il a finalement passé deux saisons dans son Valais natal, au HC Sierre, avant d’être contraint à la retraite il y a un an à la suite d’une grave commotion cérébrale.
image: KEYSTONE
Simon Moser (34)
Monsieur CP Berne
Pour l’attaquant du CP Berne, la porte de la NHL s’est ouverte à Stockholm. Après le tournoi, il a été transféré en Amérique du Nord, aux Nashville Predators, où il avait signé un contrat d’un an. Son aventure outre-Atlantique a été peu spectaculaire (6 matchs en NHL, 48 en AHL). Après son retour à Berne, le puissant ailier est devenu l’une des figures les plus marquantes du hockey suisse et a remporté trois fois le championnat avec les Ours. Au total, il a disputé 121 matches internationaux et sept Mondiaux. Il a aussi glané l’argent en 2018.
image: AP Scanpix Sweden
Nino Niederreiter (30)
Percée en NHL
Le plus jeune joueur de l’équipe argentée à Stockholm disputera à Riga son septième tournoi mondial, après avoir échoué au premier tour des play-offs de NHL avec les Winnipeg Jets. Il était déjà clair il y a dix ans que le natif de Coire allait faire une belle carrière dans la meilleure ligue du monde. Lors des Mondiaux 2013, le Grison a confirmé son talent au niveau international. Entre-temps, Niederreiter a disputé près de 900 matchs de NHL pour les New York Islanders, Minnesota, Carolina, Nashville et Winnipeg et a été sélectionné 51 fois en équipe nationale suisse (tous des matchs de championnats du monde). Il fait lui aussi partie des «doubles argentés» et officie en tant que conseiller dans son club de base, le HC Coire.
image: KEYSTONE
Martin Plüss (46)
L’intello fit
Le centre extrêmement intelligent faisait partie des leaders de l’équipe nationale aux Mondiaux 2013 en tant qu’assistant avec le capitaine Mathias Seger et le deuxième assistant, Julien Vauclair. Il a disputé à Stockholm son douzième et dernier tournoi mondial. Le professionnel modèle, qui a pris sa retraite en 2017 après 236 matchs internationaux et sept titres de champion (quatre fois Berne, deux fois Kloten, une fois Frölunda/Suède), est titulaire d’un master en communication, analyse de processus et coaching et est entre-temps devenu un coach de performance pour les athlètes et les entraîneurs, mais aussi pour des personnes ambitieuses issues d’autres domaines professionnels. Il est également agent de joueurs. À 46 ans, il affiche toujours une incroyable forme physique, comme il l’a fait tout au long de sa carrière.
image: KEYSTONE
Mathias Seger (45)
L’homme au foyer
Le capitaine des «Silver boys» de Stockholm a pris sa retraite en 2018 après 16 participations aux championnats du monde, 305 matchs internationaux et six titres de champion avec les ZSC Lions dans ses bagages. Il a encore disputé un tournoi mondial après son coup d’éclat dans la capitale suédoise. Après avoir raccroché les patins, «Segi» s’est en grande partie retiré du hockey sur glace et aide tout au plus ponctuellement en tant qu’entraîneur de la relève des ZSC Lions quand il y a urgence – ce qui est rarement le cas. Comme convenu avec sa compagne, il est devenu homme au foyer après sa carrière de hockeyeur et travaille en parallèle à la gestion d’un bistrot et au conseil d’administration d’une brasserie.
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Sean Simpson (62)
Une dernière danse hongroise
En remportant la médaille d’argent, l’entraîneur en chef canadien de l’équipe nationale suisse a atteint son apogée. Et c’était aussi le début de la fin de son mandat à la tête de la Nati. Après les échecs des Jeux olympiques de 2014 et des Mondiaux suivants à Minsk, le coach et la fédération n’ont pas réussi à s’entendre sur la poursuite de leur collaboration. Simpson est revenu au hockey de clubs, mais n’a pas trouvé son bonheur en KHL (Yaroslavl) ni à Kloten et Mannheim. Il a occupé son dernier poste d’entraîneur entre 2020 et 2022 en tant qu’entraîneur principal de l’équipe nationale hongroise.
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Reto Suri (34)
La photo mythique
C’est sans doute le joueur qui apparaît sur la photo la plus publiée des Mondiaux 2013. Après avoir marqué le but du 3-0 dans la cage vide des Etats-Unis en demi-finale, l’attaquant a tourné les talons en direction du banc suisse, tout sourire et les bras grands ouverts. C’est un instantané emblématique. Le quadruple mondialiste et 89 fois international est toujours actif au sein du EV Zoug, avec lequel il a pu fêter en 2022, après son retour de Lugano, son premier titre de champion personnel tant attendu.
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Morris Trachsler (38)
L’ex-besogneux en costard cravate
Il faisait le «sale boulot» dans cette équipe de Suisse argentée. Logique: Morris Trachsler a fait partie pendant des années des meilleurs attaquants défensifs du hockey sur glace suisse. Il a été sacré champion en 2014 avec les ZSC Lions, mais a terminé sa carrière sur une triste note après avoir été incapable d’empêcher la relégation du HC Kloten en 2018. L’international aux 102 sélections et aux 6 championnats du monde est désormais directeur financier d’une entreprise informatique zurichoise spécialisée dans les caméras automatisées.
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Julien Vauclair (43)
Le sauveur du HC Ajoie
Le Jurassien a disputé à Stockholm son onzième et dernier tournoi mondial. Un an plus tard, il a mis un terme à sa carrière en équipe nationale en 2014 avec les Jeux olympiques de Sotchi, après un total de 210 sélections. Julien Vauclair a disputé 20 saisons au HC Lugano et s’est retiré en 2019 avec deux titres de champion dans ses bagages. En avril, en tant qu’entraîneur du HC Ajoie, il a obtenu in extremis le maintien contre La Chaux-de-Fonds en barrage, après avoir pris le relais en cours de saison en tant que remplaçant d’urgence de Filip Pesan, licencié. A l’avenir, Vauclair se concentrera très probablement à nouveau sur son véritable poste de directeur sportif d’Ajoie.
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Patrick von Gunten (38)
Consultant, agent de joueurs et coach
Le défenseur a disputé 74 matchs internationaux et seulement deux championnats du monde, mais il a eu la chance de faire partie des «Silver boys» de 2013. Le Biennois a déjà pris sa retraite en 2018, à l’âge de 33 ans, car son corps était constamment gêné par des blessures. Il a suivi une formation d’économiste d’entreprise pendant sa carrière et a obtenu un master en management du sport à la Haute école fédérale de sport de Macolin. Aujourd’hui, von Gunten travaille dans le domaine du consulting, mais il est également agent de joueurs et coach.
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Julian Walker (36)
Toujours solide
L’ailier est toujours actif au HC Lugano. Il a atteint l’apogée de sa carrière lors de ces championnats du monde 2013 à Stockholm avec trois buts et cinq assists en 10 matchs. Walker compte 56 sélections et a participé à trois championnats du monde.
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