Bedard profite des conseils de McDavid à l’approche de sa saison recrue

Connor Bedard se prépare en vue de sa première saison dans la LNH, et pour ce faire, il peut compter sur les conseils du joueur auquel il est le plus souvent comparé : Connor McDavid.

« Il donne de très bons conseils, et en plus, c’est un, sinon le meilleur joueur au monde, a déclaré Bedard mardi. J’essaye d’être une éponge quand je suis avec lui et que je lui pose des questions. »

Bedard, sélectionné au premier rang au total par les Blackhawks de Chicago au repêchage 2023 de la LNH, participe au Camp BioSteel de la LNH 2023 à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Il devrait se tailler un poste avec Chicago cette saison, et bien que sa concentration soit portée sur sa préparation en vue de ses débuts dans la ligue, il a été en mesure de passer du temps avec McDavid. Celui qui a été le premier joueur réclamé au repêchage 2015 par les Oilers est considéré par plusieurs comme le meilleur joueur de la LNH.

« Je ne lui ai rien demandé de vraiment précis, mais il m’a assurément dit des choses à propos de ce à quoi je dois m’attendre et tout le reste, a affirmé Bedard. C’est certain que ce n’est pas une ligue facile. C’est la meilleure ligue au monde. Je pense toutefois qu’il faut simplement se préparer de la meilleure façon possible, et je pense que c’est ce que j’ai été en mesure de faire cet été. J’ai travaillé vraiment fort et j’ai essayé de m’améliorer chaque jour. C’est tout ce que l’on peut faire en vue du camp. »

L’attaquant de 18 ans a mené la Ligue de hockey de l’Ouest (WHL) pour les buts (71), les points (143), les tirs (360), les points par match (2,51) et les buts par match (1,24) en 57 matchs de saison régulière avec Regina la saison dernière. Bedard a aussi terminé à égalité au premier rang de la WHL pour les mentions d’aide (72) et les buts gagnants (11).

Il est déjà considéré comme le visage de l’avenir des Blackhawks, qui vont amorcer la saison sans leur ancien capitaine Jonathan Toews et l’attaquant Patrick Kane pour la première fois depuis la saison 2007-08.

Il s’agit d’une lourde commande pour un jeune de 18 ans.

McDavid est assurément en mesure de comprendre quel type de pression attend Bedard. Lui et Bedard ont tous deux été des attaquants très convoités à l’approche de leur repêchage respectif, et les deux ont été réclamés par des équipes qui tentent de renouer avec leur gloire du passé.

Les Oilers ont soulevé la Coupe Stanley à cinq reprises, leur dernier championnat remontant à 1990. Les Blackhawks ont remporté le précieux trophée en 2010, 2013 et 2015, mais n’ont participé aux séries éliminatoires qu’une fois au cours des six dernières saisons (2020).

Lorsqu’il lui a été demandé si McDavid lui avait donné des conseils sur la manière de gérer les attentes, Bedard a répondu : « Je ne sais pas. Moi et lui, nous aimons tellement notre sport, que je ne pense pas que nous nous soucions de ce que les autres disent ou écrivent à notre sujet. Je tente de poursuivre mon rêve, et je ressens évidemment de la pression qui vient de l’extérieur.

« Je veux bien faire, et je suis très exigeant envers moi-même parce que j’attends beaucoup de moi, a dit Bedard. Mais je pense que la pression est moins forte quand tu fais quelque chose que tu aimes et que tu espères jouer dans la Ligue dont tu rêves depuis 18 ans maintenant. Je ne m’en fais donc pas avec le bruit extérieur. »

McDavid a amassé 850 points (303 buts, 547 passes) en 569 matchs avec les Oilers. Il a atteint le plateau des 100 points à six reprises, dont l’an dernier alors qu’il a établi un sommet personnel de 153 points (64 buts, 89 passes). Il a reçu de nombreux honneurs individuels, raflant à cinq reprises le trophée Art-Ross à titre de meilleur pointeur de la ligue, et trois fois le trophée Hart, remis au joueur le plus utile du circuit.

Alors, est-ce que Bedard croit pouvoir s’approcher de la production de McDavid?

« Tu ne veux jamais te dire que tu es incapable de faire quelque chose. Je ne pense pas que ce soit le bon état d’esprit. Mais je ne suis pas lui, je suis une personne distincte, un joueur distinct, a rappelé Bedard. Je pense qu’il est le summum en ce moment, et comme tu sais qu’il est le meilleur, ou un des meilleurs, tu te demandes de quelle manière tu peux t’approcher de lui.

« Ce qui est génial avec le sport, c’est que tu es toujours en compétition avec des gars, en compétition avec des équipes, et tu veux gagner. J’ai maintenant la chance de passer du temps avec lui, d’être sur la glace avec lui et d’essayer de le suivre, et je peux dire qu’il est incroyable. On peut à peine parler de ses statistiques parce qu’elles sont tout simplement extraordinaires à mes yeux. C’est pourquoi je désire être moi-même et être le meilleur joueur que je puisse être. »

Bedard aura très bientôt la chance de tracer sa propre voie dans la LNH. Il ressent de la nervosité, mais aussi de la fébrilité.

« Ton rêve et l’objectif de ta vie sont de jouer dans la LNH et d’être un joueur d’impact dans la LNH, et c’est ce que je veux réussir à faire, a-t-il dit. Ce que je dois faire, c’est m’entraîner, aller au camp et essayer de gagner ma place sur l’équipe.

« C’est certain que je veux être un bon joueur, faire une différence et gagner. C’est le cas de tout le monde dans la Ligue. Bien sûr, je suis un peu nerveux, mais je suis aussi tellement excité et j’ai hâte d’y être et que ça commence. »